13 août 2010
De l'accueil du public
Quelle meilleure période pour reprendre le fil de ce blog que les vacances d'été. Une période également propice aux déplacements et donc à la rencontre d'inconnus en tous genres. De quoi tester l'empathie des gens.
Je m'attache particulièrement à l'accueil qui est fait partout où je passe : restaurant, hôtel, taxi, aéroport, transports en commun, administrations, banque... Sur la route des vacances, je suis tombé en panne de voiture. Je me suis donc arrêté sur une aire d'autoroute, à une station Total, pour voir si un mécano pouvait m'aider. A 19H, je n'avais pas beaucoup d'espoir. Mais qui ne tente rien n'a rien me direz-vous. Eh bien j'ai tenté. Trouver une personne prête à me renseigner ne fut pas si simple. A la caisse, la personne ne pouvait faire autrement que me répondre, ne pouvant esquiver la question du vacancier approchant d'un pas décidé. Le fond y était. Pour la forme... "bah non, y'a pu personne à cette heure là. Il faut attendre le dépanneur". Ca m'apprendra à poser une question aussi saugrenue.
J'ai donc attendu le dépanneur, profitant de la pause forcée pour dîner d'un sandwich. Je n'avais pas encore terminé que le bougre était déjà arrivé. Bonne surprise.
Je l'informe sur la panne. Il démarre mon véhicule. Rien. Tous semble fonctionner à nouveau. Après discussion, il me confirme qu'il faut emmener le véhicule pour le faire réparer, et me conseille de le suivre pour voir si le problème survient à nouveau. Je m'exécute. La panne n'est pas confirmée mais nous décidons de laisser la voiture entre les mains du dépanneur. Très serviable, il s'occupe de tout et prévoit déjà 2 solutions pour le faire réparer en cette période de congés. Je peux envisager la suite de mon voyage sereinement. Merci à cet homme plein d'humanité et très serviable.
Seconde étape de mon périple : le taxi. Contacté à 20H30, il arrive à peine 15 minutes plus tard. Ils sont efficaces dans la Drôme ! Et là, je tombe sur un chic type. Ses valeurs respirent bon la simplicité et l'amour de l'autre. Issu d'un milieu modeste de tailleurs de pierres de père en fils (sauf lui apparemment, mais le métier semble tombé en désuétude), ce type était peu avare de paroles, ce qui ne gâcha rien à cette promenade forcée entre la Drôme, l'Ardèche, l'Isère et la Loire. Profitant du voyage, il nous a appris pas mal de choses sur l'art de construire une maison ardéchoise au siècle avant le dernier, nous a fait profiter de la ballade touristique en nous indiquant les lieux et cours d'eau à voir dans la région. Comble de la visite, il nous a même attendu chez le loueur de voiture pour nous ouvrir la route et nous ramener jusqu'à l'entrée de l'autoroute. Cet acte gratuit et cette succession de marques de sympathie m'ont touché au plus profond de moi.
Pour couronner le tout, le loueur de voiture situé à Maclas, que j'ai revu lorsque j'ai rendu le véhicule de courtoisie, était également très généreux. Accueil chaleureux, changement de dernière seconde sur la catégorie du véhicule, confirmation auprès de l'assistance... il nous a même proposé de nous offrir le café. Mes vacances m'ont définitivement réconcilié avec la nature humaine, que je craignais perdue à jamais...
16:45 Publié dans L'Autre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : accueil, tourisme, service, public | 
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